Sollicité par le Rize, le CHRS Cléberg ouvrira ses portes au grand public le samedi 27 octobre à 15H dans le cadre du cycle « archi-mémoire » qui propose d’expliquer comment les différents acteurs d’une création architecturale essayent de concilier la mémoire des lieux et la nouvelle fonction que les bâtiments doivent accueillir.
C’est ce que nous avons vécu avec l’église de la Ferrandière qui depuis septembre 2018 est devenue une résidence de logements locatifs sociaux gérés et un centre d’hébergement et de réinsertion sociale. Comment maintenir les traces et la mémoire de ce patrimoine tout en répondant aux nouveaux besoins d’une ville en évolution ? En présence de l’architecte Sophie DAVID, du directeur d’ALYNEA, Jérôme COLRAT et des résidents, la visite du CHRS Cléberg dévoilera toutes les phases qui ont accompagné cette transformation et ce que peut engendrer une pensée architecturale sur l’accompagnement des personnes en termes de réinsertion. Quels changements perçoit-on après un an de vie dans des locaux conçus pour recevoir un centre d’hébergement ? « Aujourd’hui, quel qu’il soit, quelqu’un arrivant à Cléberg, on lui dit vous méritez d’être accueilli dans un lieu comme celui-là : un lieu qui est pensé pour être beau, pour être agréable, pensé pour avoir accès à l’intimité et au calme. » Cédric MORTREUIL, ancien chef de service du CHRS Cléberg.
« De fait aujourd’hui il est étonnant de voir, qu’avec la même équipe, les mêmes personnes hébergées, le niveau de tensions les uns avec les autres s’est complétement apaisé parce que chacun a son petit chez lui, dans lequel il peut se retrouver et l’on se rend compte que cela a un effet extrêmement positif sur le parcours d’insertion des personnes. » Jérôme COLRAT