Marie
Marie, ancienne stagiaire à l’atelier d’adaptation à la vie active BaklAAVA
Moi qui ne me sentais personne. On m'a fait comprendre que si, je suis quelqu’un !
Je m’appelle Marie et je suis ici pour parler de mon expérience au baklAAVA car j’ai eu la chance et le plaisir d’y travailler un an, accompagnée par Élise, dirigée par Fabrice et entourée de personnes vraiment formidables.
Si je ne devais donner que trois mots, bien insuffisants, pour tenter de décrire cette expérience de vie, je dirais :
Bienveillance : j’ai été accueilli sans jugement, avec beaucoup de patience et j’ai senti que l’on croyait en moi.
Apprentissage : plutôt « apprendre » dans tout ce que cela peut comprendre : la cuisine bien sûr mais aussi tout ce qui concerne l’emploi à proprement parler : ponctualité, hiérarchie, travail d’équipe, prise d’initiatives.
Reconnaissance : parce que je me suis sentie reconnue, dans tout ce que je suis, je me suis sentie valorisée.
- Moi qui ne voyais que mes défauts, j’ai pu constater que j’avais en fait » quelques qualités ».
- Mon manque de confiance en moi me fait dire « quelques qualités » alors qu’au BaklAAVA on m’a fait comprendre que j’en avais plus d’une.
- Moi qui ne me sentais personne. On m’a fait comprendre que si, je suis quelqu’un !
- Moi qui me sentais maladroite et de fait, le manque de confiance en moi faisait que, je l’étais, j’ai vu que je pouvais faire preuve de minutie.
En arrivant au BaklAAVA, je ne savais pas qu’elle pouvait bien être ma place.
Souvent je ne savais pas où me mettre mais, petit à petit, j’ai appris.
- J’ai appris à m’organiser et à être moins dispersée.
- Pour moi le BaklAAVA est une chance, un tremplin qui m’a été donné.
- Pour reprendre confiance en moi.
- Pour me réhabituer à la vie active avec laquelle j’avais perdu le lien.
- J’ai compris que ce n’était pas irrémédiable et surtout que j’en étais capable.