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Parcours WeeeJob

Découvrez notre formation Parcours WeeeJob

Présentation

Présentation de la formation

Objectifs de la formation

  • Comprendre le fonctionnement d’un ordinateur et apprendre à l’entretenir
  • Surmonter son appréhension du numérique
  • Sensibiliser les bénéficiaires à l’utilisation des données personnelles
  • Apprendre à faire des démarches en ligne
  • Développer la mobilité sur la base des usages numériques

Public visé

Demandeurs d’emploi résidant prioritairement en QPV sur le bassin de Givors ne disposant pas d’un matériel informatique en état d’usage ou en nombre suffisant au sein de la famille et souhaitant bénéficier d’une initiation à l’outil informatique

Conditions d'accès & prérequis

  • Répondre aux critères fixés ci-dessus
  • Etre disponible et motivé pour intégrer le parcours selon les modalités fixées
  • Entrée en formation dans le mois suivant la sélection

Contenu de la formation

  • Reconditionnement, démontage et montage d’un PC
  • Maîtriser l’environnement informatique
  • Utiliser l’informatique en sécurité
  • Internet et l’identité numérique
  • Données personnelles et fake news
  • Faire ses démarches en ligne
  • Problématiques de connectivité
  • Mobilité à l’usage des outils numériques
  • Usages numériques dans les techniques de recherche d’emploi
  • Mise en place des tickets de maintenance
  • Bilan du parcours et définition d’un plan d’actions

Organisation & rythme de la formation

Formation en présentiel avec possibilité de distanciel en cas de nécessité

18 ateliers de 3h30

Entre 1 et 3 ateliers par semaine

Évaluation & validation des acquis

Évaluations formatives tout au long du parcours

Évaluation finale des compétences

Caractéristiques de l'action

Durée : 63 heures en centre de formation

Horaires habituels : de 8h30 à 12h00 le matin, de 13h00 à 16h30 l’après-midi

Sanction de la formation : Attestation nominative de compétences et de fin de formation

Niveau de sortie : pas de niveau visé pendant le parcours

Nombre maximum de stagiaires par session : 8

Coût : Multiples financeurs, formations gratuites pour les publics éligibles. 

Méthodes & outils pédagogiques

Démarche et méthodes :

  • Recueil des attentes et adaptation des contenus et méthodes aux besoins individuels
  • Alternance d’apports théoriques et mises en situation pratiques
  • Individualisation des parcours et méthodes
  • Alternance de temps collectifs et de temps individualisés

Outils pédagogiques :

  • Livret de formation
  • Mises en situation pratiques
  • Supports variés et fiches didactiques
  • Mise à disposition d’un ordinateur portable pendant l’ensemble du parcours de formation et à l’issue du parcours

Équipe pédagogique

Formateurs en inclusion numérique disposant d’une certification et d’une expérience en lien avec les objectifs visés

Référents de la formation

Responsable de l’action :

Joan COSTE – formation@alynea.org

Référente administrative :

Elisabeth COUTIN – formation@alynea.org

Référente handicap :

Marion KNOERY – m.knoery@alynea.org

Lieux possibles

  • Givors

Nos sites disposent de salles handi-accessibles. Pour toute demande, n’hésitez pas à prendre contact avec notre référente handicap en amont de votre entrée en.

Suivi & évaluation des résultats

Bilan individuel, Questionnaire de satisfaction, Suivi post-formation

Aller plus loin

Candidater à la formation

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Madame C. et Monsieur V.

Un couple marqué par le sans-abrisme

Originaires de Picardie, ils quittent avec leurs 3 enfants leur maison d’Airaines en 2008 pour tenter leur chance en Corse puis à Lyon. Sans emploi, ils font face à des difficultés familiales avant de se trouver sans hébergement.

Souhaitant avant tout protéger leurs enfants et assurer leur scolarité, ils s’adressent au Conseil Général pour un placement provisoire. Ils sont orientés dans différents foyers dont le CHRS Carteret d’ALYNEA, mais la collectivité leur est difficile. Ils ne supportent ni la promiscuité, ni le cadre imposé. La collaboration avec les équipes est alors compliquée.
Pendant presque 3 ans, ils vont vivre dans la rue, abrités sous la bibliothèque universitaire rue Chevreul. La nuit, ils dorment en alternance afin que l’un des deux surveille leurs sacs à dos dans lesquels se trouve toute leur vie. En journée, ils fréquentent la Maison Rodolphe du Foyer Notre Dame des Sans Abri où ils déjeunent, se douchent, font leur lessive. Ici, ils sont suivis par Marc (prénom d’emprunt) assistant social avec qui ils seront en confiance.

« C’est la première personne qui nous a compris en repérant que le type d’hébergement qui nous conviendrait serait un appartement individuel. »

Dans la rue, leur santé se dégrade. Suzanne est hospitalisée plusieurs fois, sous-alimentée, alcoolisée, les articulations douloureuses. Les acteurs sociaux se mobilisent pour trouver une solution : Marc, la Maison de la Veille Sociale, le Samu Social 69, s’adressent au Préfet pour qu’un hébergement d’urgence soit débloqué. 5 mois plus tard, ils sont hébergés à l’hôtel.
Le couple poursuit son chemin dans un dispositif d’hébergement en appartement avec l’équipe de Polygônes d’ALYNEA qui considère que l’habitat est le point de départ de l’accompagnement.
Suzanne a arrêté de boire et soigne sa polyarthrite. Son compagnon, épileptique, suit son traitement. Grâce à des visites accompagnées par un médiateur et des entretiens téléphoniques réguliers, ils sont en lien avec leurs enfants.
Le prochain objectif est l’accès à un logement de droit commun : le bail serait d’abord signé entre le propriétaire et ALYNEA ; pendant cette durée déterminée, ils seraient sous-locataires et toujours accompagnés par Polygônes, avant que le bail « glisse » à leurs noms.

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Monsieur B.

« Rescapé de la solitude »

Monsieur B. intègre son hébergement en appartement de coordination thérapeutique en octobre 2017. Il doit alors quitter l’hébergement mis à disposition par le centre Léon Bérard où il suit un traitement médical. Même si Monsieur B. a fui, pour des raisons politiques le Congo Kinshasa, il est débouté par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) et par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Arrivé en France blessé, il apprend qu’il est gravement malade. Soutenu par l’assistante sociale de l’hôpital, il obtient un titre de séjour pour soins qui lui permet de se faire soigner et rester sur le territoire le temps nécessaire.

« Nous les Africains, on vit ensemble, on ne connait pas la solitude. Ici j’ai beaucoup souffert de l’isolement, j’étais au fond du trou. Isolé, malade, séparé de ma famille, j’avais les pires idées. »

Depuis le début de son accompagnement par Entr’Aids, il a trouvé ce dont il avait besoin, une équipe professionnelle qui se soucie des êtres humains et qui soutient moralement les personnes. Son cadre de vie lui permet également de retrouver un vivre ensemble : des relations conviviales de voisinage, le partage de petits déjeuners et de repas avec l’équipe…

« L’hôpital m’a soigné, ALYNEA m’a sauvé la vie, je suis un rescapé. »

Lors de cette rencontre, Monsieur B. est en rémission et a retrouvé du sens dans son quotidien en tant qu’agent de sécurité aux abords de l’école, et bénévole au sein de l’association Singa (mouvement citoyen international visant à créer du lien entre personnes réfugiées). Il a pu reprendre ses fréquentations à la bibliothèque, et récupérer l’appétit et le goût de vivre.

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Monsieur BEN ATTIA

Sa création d’entreprise lui ouvre l’accès au logement

Qu’avez-vous pensé de la 1ère rencontre avec l’équipe du CoWork ?

Une opportunité à ne pas rater ! Je m’y suis tout de suite accroché. Je n’avais pas beaucoup de solutions et l’accompagnement proposé était pour moi un plus, surtout pour le volet administratif. J’ai senti que ça n’allait pas être une perte de temps.

Quel est votre quotidien depuis le début de votre activité ?

Je travaille 35h par semaine : du mercredi au samedi, dans le camion de livraison et le lundi je gère l’administratif (en tant qu’auto-entrepreneur je m’occupe de la facturation, de la communication, de la commercialisation). Le dimanche, je suis avec ma famille. J’ai embauché un livreur en CDD de 6 mois à mi-temps. Un comptable gère la paie, en prestation externe. Aujourd’hui, mon objectif est d’investir dans l’achat d’un camion. Pour l’instant, on tourne en location, et ça représente une perte d’argent conséquente, surtout lorsqu’on doit en louer deux (environ 2 jours par semaine).


Mon entreprise marche bien, c’est ce que je souhaitais ! Je rembourse mes mensualités pour le crédit que l’ADIE m’a accordé pour lancer mon activité. Je me dégage un bon salaire pour payer mon loyer et nourrir ma famille. Je suis très content ! J’ai trouvé un appartement F4 à Lyon 8, dans du neuf. Être patron avec des bons chiffres, ça change tout quand tu cherches un appartement !

La fréquence de votre accompagnement a dû évoluer depuis le mois d’août, notamment depuis le début de votre activité ?

Mon contrat d’accompagnement (de 3 mois) a été renouvelé plusieurs fois. Je viens encore une fois par semaine les lundis, jour que je consacre à l’administration de ma société. Parallèlement je reste en contact téléphonique régulier. Au moindre doute, j’appelle. Sarah est comme une conseillère, dès que j’ai une question, je prends mon téléphone, « Allo Sarah ? » Elle se renseigne puis m’oriente pour que je puisse reprendre la main. Au minimum, je suis en contact deux fois par semaine avec elle. C’est vraiment un apport précieux car sans le CoWork, j’aurais des papiers non-traités. À chaque étape, le dispositif s’adapte par rapport à mes besoins.

Comment peut-on améliorer le service ?

On a fait une réunion avec les autres coworkers et l’équipe pour identifier les besoins et optimiser l’accompagnement humain en termes de formation, d’espace de travail, d’équipement en ordinateurs et imprimantes. Moi j’ai la chance d’avoir un ordinateur, mais ce n’est pas le cas pour les autres coworkers. Les gens hébergés en foyer sont en difficulté et n’ont ni le matériel, ni l’espace pour travailler. Il
manque encore beaucoup de choses nécessaires pour vraiment aider les gens qui n’ont pas les moyens. Il nous faut aussi des modules de formations simples, par exemple je ne maîtrise pas encore Excel et Word, or j’en ai besoin pour gérer mes factures.

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui a envie de monter sa boite et qui n’ose pas car elle est en situation de précarité face au logement ?

Il faut y croire ! Ici il y a vraiment des gens qui ont du cœur avec des compétences, qui veulent nous aider. Il faut savoir prendre la main des personnes qui la tendent pour se mettre sur les bons rails et mener son projet. Vous déménagez ? N’hésitez pas à le contacter !