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Médico-Social

La santé au cœur de la précarité

Parce que les questions de santé sont particulièrement prégnantes lorsque l’on est en grande précarité, ALYNEA les intègre dans son approche d’accompagnement global.

Entr'Aids

Appartements de Coordination Thérapeutique Entr’Aids

ALYNEA est l’une des 4 associations du Rhône à proposer et gérer des appartements de coordination thérapeutique (ACT) permettant un accompagnement médico-psychosocial pour un public en situation de précarité atteint de pathologies chroniques graves nécessitant des soins et un suivi médical. Ces pathologies peuvent être psychiatriques et en général en co-morbidité. Afin que l’accompagnement global soit efficient, la prise en compte de la sphère familiale est essentielle.

Public

- Majeur ou mineur accompagné d’un adulte tutélaire
- Isolé ou en couple avec ou sans enfant, familles monoparentales avec la possibilité d’être accompagné d’animaux de compagnie
- Atteint d’une maladie chronique invalidante et en situation de précarité sociale
- 7 places spécifiques pour personnes placées sous-main de justice

Mode d'admission

L’orientation se fait par le Guichet unique. L’hébergement est acté par la signature d’un contrat de séjour de 12 mois renouvelable qui engage les 2 parties et qui détermine les engagements de chacune.

Dossier de demande d’admission via le Guichet Unique du Rhône Soin Habitat.

Pour plus d’information, vous pouvez contacter le secrétariat du Guichet unique : admission@gu-rhone.org

Capacité

45 places "dans les murs" : hébergement en diffus (Lyon et agglomération) dont 10 logements semi-collectifs.

24 places "hors les murs" : accompagnement médico-social sur le lieu de vie des personnes (rue, squat, caravane, centre d'hébergement d'urgence, logement autonome, etc.) Agrément :
ACT pour public en situation de précarité sociale et atteint d’une pathologie somatique chronique grave et invalidante.

L'équipe

Cheffe de service
Infirmières
Médecin coordinateur
Psychologue
Intervenantes sociales
Travailleuse paire de proximité

Nos missions

Missions & Chiffres clés

Nos missions & objectifs

Au cours d’un hébergement temporaire, la personne s’inscrit dans un parcours de soins (somatique et/ou psychique) et d’insertion durable en vue de recouvrer une plus grande autonomie, en co-construisant avec l’équipe son projet personnalisé en fonction de ses besoins :

Capacité d'accompagnement
0
Personnes accompagnées (2023)
0
Taux d’occupation (2023)
0 %
Durée moyenne de séjour (2023)
0 mois

Santé mentale

Plateforme de prévention en santé mentale

L’approche s’adresse aux professionnels et leurs publics, et vise à favoriser la prise en compte de la souffrance psychique du sujet au sein de la relation d’accompagnement.

Public et dispositif

Personnes déjà accompagnées dans le cadre d’un service interne à ALYNEA via l’équipe d'Interface 9éme
d’ALYNEA qui intervient dans des structures partenaires de l’agglomération du 9ème arrondissement de Lyon.

Partenaires

- Maisons de la Métropole
- Bailleurs sociaux (Est Métropole Habitat, etc.)
- Centres Hospitaliers Spécialisés (St Cyr-au-Mont-d’Or, etc.)
- Structures de l’insertion professionnelle

L'équipe

Cheffe de service
Médecin psychiatre
Infirmières
Intervenants sociaux
Psychologues

Nos missions

Missions & interventions

Nos missions

Motifs d'intervention

Toutes les interventions se font à la demande d’un professionnel engagé dans une relation d’accompagnement avec une personne et en présence de ce travailleur social référent de la situation concernée.

Modalités d'intervention

Nos partenaires

Nos financeurs & prescripteurs

PolyGônes

PolyGônes

Offrir la possibilité à des personnes rencontrant des problématiques de santé et marquées par un parcours d’errance, d’être accompagnées dans le cadre d’un hébergement en appartement autonome. La Villa, rue du 4 août à Villeurbanne s’inscrit comme lieu repère et permet de proposer des ateliers collectifs.

Poly : évoque la pluridisciplinarité de l’équipe en terme de compétences médico-psycho-sociales dont elle relève, pour répondre à la diversité du public accueilli et de ses problématiques psychiques et addictives.

Gônes : car tous citoyens lyonnais !

Public

Personnes isolées majeures ou couples sans enfant, pouvant être accompagnés de leur animal de compagnie, ayant des droits ouverts ou ouvrables, rencontrant des problèmes de santé somatique et/ou psychique et/ou d’addiction. Souvent marquées par un passé d’errance pour qui l’hébergement en foyer collectif ne convient pas.

Fonctionnement

Mode d'hébergement individuel:
En appartement, sur Lyon et Villeurbanne principalement.
Agrément :
CHRS relevant de l’insertion et de l’aide sociale à l’hébergement.
L’orientation se fait par :
la Maison de la Veille Sociale

L'équipe

Chef de service
Infirmière
Intervenants sociaux
Conseiller en insertion socio-professionnelle
Psychiatre

Nos missions

Missions & Chiffres clés

Nos missions & objectifs

Le temps d’un hébergement temporaire, l’objectif est d’inscrire la personne dans un parcours d’insertion durable en vue de recouvrer une plus grande autonomie et d’accéder à un habitat pérenne, en co-construisant avec l’équipe son projet personnalisé, en fonction de ses besoins :

Capacité d’accueil
0
Personnes accompagnées (2020)
0
Taux d’occupation (2020)
0 %
Durée moyenne de séjour (2020)
0 mois
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Madame C. et Monsieur V.

Un couple marqué par le sans-abrisme

Originaires de Picardie, ils quittent avec leurs 3 enfants leur maison d’Airaines en 2008 pour tenter leur chance en Corse puis à Lyon. Sans emploi, ils font face à des difficultés familiales avant de se trouver sans hébergement.

Souhaitant avant tout protéger leurs enfants et assurer leur scolarité, ils s’adressent au Conseil Général pour un placement provisoire. Ils sont orientés dans différents foyers dont le CHRS Carteret d’ALYNEA, mais la collectivité leur est difficile. Ils ne supportent ni la promiscuité, ni le cadre imposé. La collaboration avec les équipes est alors compliquée.
Pendant presque 3 ans, ils vont vivre dans la rue, abrités sous la bibliothèque universitaire rue Chevreul. La nuit, ils dorment en alternance afin que l’un des deux surveille leurs sacs à dos dans lesquels se trouve toute leur vie. En journée, ils fréquentent la Maison Rodolphe du Foyer Notre Dame des Sans Abri où ils déjeunent, se douchent, font leur lessive. Ici, ils sont suivis par Marc (prénom d’emprunt) assistant social avec qui ils seront en confiance.

« C’est la première personne qui nous a compris en repérant que le type d’hébergement qui nous conviendrait serait un appartement individuel. »

Dans la rue, leur santé se dégrade. Suzanne est hospitalisée plusieurs fois, sous-alimentée, alcoolisée, les articulations douloureuses. Les acteurs sociaux se mobilisent pour trouver une solution : Marc, la Maison de la Veille Sociale, le Samu Social 69, s’adressent au Préfet pour qu’un hébergement d’urgence soit débloqué. 5 mois plus tard, ils sont hébergés à l’hôtel.
Le couple poursuit son chemin dans un dispositif d’hébergement en appartement avec l’équipe de Polygônes d’ALYNEA qui considère que l’habitat est le point de départ de l’accompagnement.
Suzanne a arrêté de boire et soigne sa polyarthrite. Son compagnon, épileptique, suit son traitement. Grâce à des visites accompagnées par un médiateur et des entretiens téléphoniques réguliers, ils sont en lien avec leurs enfants.
Le prochain objectif est l’accès à un logement de droit commun : le bail serait d’abord signé entre le propriétaire et ALYNEA ; pendant cette durée déterminée, ils seraient sous-locataires et toujours accompagnés par Polygônes, avant que le bail « glisse » à leurs noms.

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Monsieur B.

« Rescapé de la solitude »

Monsieur B. intègre son hébergement en appartement de coordination thérapeutique en octobre 2017. Il doit alors quitter l’hébergement mis à disposition par le centre Léon Bérard où il suit un traitement médical. Même si Monsieur B. a fui, pour des raisons politiques le Congo Kinshasa, il est débouté par l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) et par la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Arrivé en France blessé, il apprend qu’il est gravement malade. Soutenu par l’assistante sociale de l’hôpital, il obtient un titre de séjour pour soins qui lui permet de se faire soigner et rester sur le territoire le temps nécessaire.

« Nous les Africains, on vit ensemble, on ne connait pas la solitude. Ici j’ai beaucoup souffert de l’isolement, j’étais au fond du trou. Isolé, malade, séparé de ma famille, j’avais les pires idées. »

Depuis le début de son accompagnement par Entr’Aids, il a trouvé ce dont il avait besoin, une équipe professionnelle qui se soucie des êtres humains et qui soutient moralement les personnes. Son cadre de vie lui permet également de retrouver un vivre ensemble : des relations conviviales de voisinage, le partage de petits déjeuners et de repas avec l’équipe…

« L’hôpital m’a soigné, ALYNEA m’a sauvé la vie, je suis un rescapé. »

Lors de cette rencontre, Monsieur B. est en rémission et a retrouvé du sens dans son quotidien en tant qu’agent de sécurité aux abords de l’école, et bénévole au sein de l’association Singa (mouvement citoyen international visant à créer du lien entre personnes réfugiées). Il a pu reprendre ses fréquentations à la bibliothèque, et récupérer l’appétit et le goût de vivre.

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Monsieur BEN ATTIA

Sa création d’entreprise lui ouvre l’accès au logement

Qu’avez-vous pensé de la 1ère rencontre avec l’équipe du CoWork ?

Une opportunité à ne pas rater ! Je m’y suis tout de suite accroché. Je n’avais pas beaucoup de solutions et l’accompagnement proposé était pour moi un plus, surtout pour le volet administratif. J’ai senti que ça n’allait pas être une perte de temps.

Quel est votre quotidien depuis le début de votre activité ?

Je travaille 35h par semaine : du mercredi au samedi, dans le camion de livraison et le lundi je gère l’administratif (en tant qu’auto-entrepreneur je m’occupe de la facturation, de la communication, de la commercialisation). Le dimanche, je suis avec ma famille. J’ai embauché un livreur en CDD de 6 mois à mi-temps. Un comptable gère la paie, en prestation externe. Aujourd’hui, mon objectif est d’investir dans l’achat d’un camion. Pour l’instant, on tourne en location, et ça représente une perte d’argent conséquente, surtout lorsqu’on doit en louer deux (environ 2 jours par semaine).


Mon entreprise marche bien, c’est ce que je souhaitais ! Je rembourse mes mensualités pour le crédit que l’ADIE m’a accordé pour lancer mon activité. Je me dégage un bon salaire pour payer mon loyer et nourrir ma famille. Je suis très content ! J’ai trouvé un appartement F4 à Lyon 8, dans du neuf. Être patron avec des bons chiffres, ça change tout quand tu cherches un appartement !

La fréquence de votre accompagnement a dû évoluer depuis le mois d’août, notamment depuis le début de votre activité ?

Mon contrat d’accompagnement (de 3 mois) a été renouvelé plusieurs fois. Je viens encore une fois par semaine les lundis, jour que je consacre à l’administration de ma société. Parallèlement je reste en contact téléphonique régulier. Au moindre doute, j’appelle. Sarah est comme une conseillère, dès que j’ai une question, je prends mon téléphone, « Allo Sarah ? » Elle se renseigne puis m’oriente pour que je puisse reprendre la main. Au minimum, je suis en contact deux fois par semaine avec elle. C’est vraiment un apport précieux car sans le CoWork, j’aurais des papiers non-traités. À chaque étape, le dispositif s’adapte par rapport à mes besoins.

Comment peut-on améliorer le service ?

On a fait une réunion avec les autres coworkers et l’équipe pour identifier les besoins et optimiser l’accompagnement humain en termes de formation, d’espace de travail, d’équipement en ordinateurs et imprimantes. Moi j’ai la chance d’avoir un ordinateur, mais ce n’est pas le cas pour les autres coworkers. Les gens hébergés en foyer sont en difficulté et n’ont ni le matériel, ni l’espace pour travailler. Il
manque encore beaucoup de choses nécessaires pour vraiment aider les gens qui n’ont pas les moyens. Il nous faut aussi des modules de formations simples, par exemple je ne maîtrise pas encore Excel et Word, or j’en ai besoin pour gérer mes factures.

Quel conseil donneriez-vous à une personne qui a envie de monter sa boite et qui n’ose pas car elle est en situation de précarité face au logement ?

Il faut y croire ! Ici il y a vraiment des gens qui ont du cœur avec des compétences, qui veulent nous aider. Il faut savoir prendre la main des personnes qui la tendent pour se mettre sur les bons rails et mener son projet. Vous déménagez ? N’hésitez pas à le contacter !